La Grande Collecte des archives du sport
Une opération de collecte et de valorisation de fonds souvent peu présents dans les services d’archives.
Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024 constituent une opportunité sans précédent pour enrichir les fonds conservés sur le sport et l’éducation physique. C’est ainsi qu’a été lancée en 2022 la Grande Collecte des archives du sport : labellisée Olympiade culturelle, elle se donne pour objectif de laisser aux générations futures des fonds d’archives qui permettront de mesurer l’importance sociale, économique, culturelle du sport, de retracer des carrières d’athlètes, de garder trace de sports locaux, d’approcher l’histoire du corps.
Action collective et participative, elle s’adresse à tous les citoyens, professionnels et amateurs, clubs et associations. Les scolaires participent également à ce grand mouvement en étant incités à interroger leurs proches et en collectant des documents. Les archives peuvent se présenter aussi bien sous forme papier que numérique, iconographique qu’audiovisuelle.
Les services d’archives sont très nombreux à s’emparer de la Grande Collecte sur tout le territoire, en métropole comme en outre-mer. Plus de 350 actions sont recensées dans 150 services : collecte, numérisation de documents, expositions, recueil de témoignages, publications…
La Grande Collecte se poursuit jusqu’à la fin de l’année 2024 afin de recueillir aussi les documents qui auront été produits durant les JOP mais les services d’archives resteront bien entendu disponibles au-delà de cette date.
Plusieurs partenariats permettent d’élargir et de valoriser l’opération : programmes de recherche avec l’Institut des sciences sociales du politique (université de Nanterre), mallette pédagogique de la Rmn et du Musée National du Sport, collection Sports des Micro-folies, SPOT 24 de Paris je t’aime, etc.
L’opération, pilotée par le Service interministériel des Archives de France (ministère de la Culture), est menée en partenariat avec l’ANOF (Académie nationale olympique française) et soutenue par le CNOSF (Comité national olympique et sportif français).
