Le Fonds Maurice Boyau des Archives des Landes

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Tournoi des Cinq Nations, rencontre entre le Pays de Galles et la France © AD40

Maurice Boyau évolue au poste de 3ème ligne et commence sa carrière au sein de l'Union Sportive Dacquoise de 1907 à 1909, puis au Stade Bordelais pendant cinq ans de 1910 à 1914. En 1911, il devient champion de France de rugby à XV avec le Stade Bordelais face au Sporting Club Universitaire de France. Durant le conflit, il rejoint la région parisienne, où il s'engage pour une saison au club de Versailles en 1915. Enfin, il poursuivra deux saisons au Racing Club de France de 1916 à 1918.

Sa carrière internationale sera également raccourcie par la guerre. Il compte six sélections au total en équipe de France de Rugby à XV ; quatre sélections en 1912 lors du Tournoi des Cinq Nations (face à l'Irlande, l'Ecosse, le Pays de Galles, l'Angleterre) ; deux sélections en 1913 comme capitaine lors des deux dernières rencontres du dernier Tournoi des Cinq Nations avant la déclaration de la guerre (face au Pays de Galles et l'Irlande).
Pendant le conflit, la composition d'une équipe de soldats français internationaux engagés sur le front est créée pour participer à des rencontres internationales de rugby à XV. Parmi ces sportifs-soldats, Maurice Boyau participe avec brio aux rencontres contre les Néo-zélandais en 1917 et contre une équipe anglaise en 1918.
Ces quelques clichés permettent de mettre en valeur ce sportif landais hors pair, passionné de rugby, à la carrière bien trop courte, qui fit preuve de bravoure et d'audace lors de la Première guerre mondiale.

Maurice Boyau est né le 8 mai 1888 en Algérie. De retour en France, sa famille s'installe à Saint-Paul-lès-Dax. Passionné et doué pour le sport, il s'adonne à la pratique du rugby à haut niveau. Pendant la guerre 1914-1918, il devient pilote de guerre et un as de l'aviation, crédité de 35 victoires homologuées. Lieutenant d'aviation, il trouve la mort en combat aérien le 16 septembre 1918 à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle). Il est nommé Officier de la Légion d'Honneur et le stade de Dax avec sa statue à l'entrée, porte son nom aujourd'hui.

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