L’éveil sportif

Focus sur une pièce de collection du musée de la Vie bourguignonne.

Colonie de vacances l’Éveil sportif, carte postale © Musée de la Vie bourguignonne

Avec l’instauration de l’école obligatoire par Jules Ferry en 1882, les vacances deviennent en quelque sorte un droit pour les enfants. C’est en réponse à ce manque qu’apparaissent les patronages. Les premiers sont catholiques et se donnent pour mission d’inculquer aux enfants des notions que leur famille, ni l’école laïque, ne leur enseignent.

Ainsi, l’Éveil sportif est crée en 1906 par l'abbé Antoine Collette, vicaire de Saint-Pierre à Dijon. Il accueille les enfants de 9 à 13 ans, 2 jours par semaine (jeudi et dimanche), puis également au mois d’août. En 1919, le patronage est transféré du 4 rue Pierre Thévenot au 27-29 rue Jean-Baptiste Baudin et fusionne avec l’Œuvre catholique de la jeunesse ouvrière (fondée en 1861 par l'abbé Cordier). Les bâtiments comportent une salle de théâtre, de cinéma, un gymnase. Les jeunes y pratiquent la gymnastique, mais également la musique. Une propriété est achetée en 1931, dans la Combe saint-Joseph, autrefois une bergerie, elle devient leur camp de vacances.

Le musée de la vie bourguignonne conserve plusieurs séries de cartes postales sur ces premières colonies de vacances.

Enfants accueillis par l’Œuvre catholique de la jeunesse ouvrière

Cartes postales de l’Éveil sportif
Imprimeur Louys Bauer
20e siècle (1ere moitié)
Procédé photomécanique sur papier
H. 9 cm ; L. 14 cm
Inv. 78.47.40 à 78.47.44
Musée de la Vie bourguignonne