musée du Domaine départemental de Sceaux

Le musée du Domaine départemental de Sceaux présente des collections principalement centrées sur l’histoire du domaine et de ses propriétaires.

 

Vue intérieure du musée du Domaine départemental de Sceaux © CD92 / Willy Labre

Acquis en 1670 par Jean-Baptiste Colbert, le domaine de Sceaux fut transformé et embelli par les meilleurs artistes du temps, tels Charles Le Brun ou André Le Nôtre. À la mort du ministre en 1683, le domaine passa à son fils, le marquis de Seignelay, avant d’être acquis par le duc du Maine, fils légitimé de Louis XIV et de la marquise de Montespan. Ses enfants en héritèrent, puis Sceaux revint à leur cousin, le duc de Penthièvre. Vendu comme bien national à la Révolution, le domaine connut une nouvelle période de faste au XIXe siècle grâce à la famille de Trévise.

Fondé en 1937 comme « musée de l’Île-de-France », l’établissement avait à l’origine pour objectif de documenter les environs de Paris alors que la banlieue connaissait de profondes transformations. L’évolution des acquisitions et la place croissante prise par l’histoire du site au sein des collections ont conduit en 2013 à adopter le nom de musée du Domaine départemental de Sceaux et à aménager, en 2020, dans le Château entièrement restauré, un parcours de visite renouvelé centré sur l’histoire du domaine et de ses propriétaires et dédié, plus largement, à l’art de vivre à la française.

Le musée comprend aujourd’hui quatre bâtiments historiques situés dans un parc de 180 hectares. Le Château, construit par le duc de Trévise sous le Second Empire, accueille les collections permanentes. L’Orangerie, édifice bâti par Jules Hardouin-Mansart pour le marquis de Seignelay (1686), sert d’écrin à la galerie des sculptures originales du parc. Le Pavillon de l’Aurore, avec sa coupole peinte en 1662 par Charles Le Brun, fait figure de joyau du domaine. Enfin, les Anciennes Écuries du XVIIe siècle, accueillent les ateliers pédagogiques et certaines expositions.

Le musée conserve depuis 1964 la collection de cycles anciens constituée par l’aviateur Robert Grandseigne, pionnier de l’aviation qui réalisa en 1911 le premier vol de nuit au-dessus de Paris. Composée de vingt-et-un modèles, auxquels se sont ajoutés quelques autres vélos par la suite, la collection débute avec une draisienne datant des environs de 1818 et couvre ensuite toutes les grandes innovations techniques jusqu’à la bicyclette des années 1930. Le musée possède également une collection d’affiches publicitaires éditées par divers fabricants de cycles de la région parisienne. 

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