le musée de l'AP-HP

Implanté sur le site de l’hôpital Bicêtre, à Paris, le DPC présente régulièrement ses fonds dans le cadre d’expositions-dossiers thématiques, consacrées à l’histoire de l’AP-HP ou sur la santé à l’hôpital. 

Institué en 1934, le musée de l’AP-HP, reflet de l’identité de l’institution, est un musée de société portant sur la santé à l’hôpital sur le territoire de Paris et de l’Île-de-France et regroupe à cet effet un patrimoine exceptionnel de l’histoire hospitalière francilienne du Moyen Âge à nos jours. Dotées d’environ 13 000 numéros, les collections sont historiques et techniques, concentrées sur l’évolution des pratiques médicales, les mutations sociales et sanitaires de l’hôpital et sur les transformations architecturales. Le musée assure également par l’accompagnement, le conseil et l’expertise, le suivi des biens mobiliers patrimoniaux présents dans les hôpitaux.  
 
La thématique du sport se manifeste dans les collections du musée et des archives par des œuvres et documents évoquant la mission thérapeutique de l’hôpital. En effet, dès le XIX^e siècle, les médecins recourent à la pratique d’exercices corporels pour traiter les pathologies orthopédiques, traumatiques ou encore neurologiques et congénitales. Le service des archives conserve ainsi des fonds photographiques dédiés à la gymnastique médicale collective qui se répand dans les hôpitaux parisiens dès 1847, tandis que le musée a acquis des ensembles exceptionnels d’équipements de mécanothérapie de la fin XIX^e ou du début du XX^e siècle, annonçant le développement de la kinésithérapie, puis du fitness. La médecine de réadaptation est aussi représentée par l’évolution des appareillages et du matériel roulant qui vise à faciliter le déplacement de la personne limitée dans ses mouvements et encourage son insertion sociale.

Du 20 juillet au 22 septembre 2024, à l’église Saint-Louis de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’exposition Corps mouvementés développe ces sujets en abordant l’importance du mouvement comme traitement médical pour rééduquer les corps altérés et réadapter les patients à la vie sociale.